Évaluation 2025 : le Bilan de Compétences, outil d’alignement et d’épanouissement

Introduction

Le bilan de compétences connaît un essor remarquable en France. Longtemps perçu comme un dispositif réservé aux périodes de transition ou de crise, il s’impose désormais comme un levier stratégique d’évolution professionnelle, aussi bien pour les salariés que pour les entreprises. Une récente évaluation d’impact commandée par Sensei auprès d’Archipel&Co., menée en 2025, met en lumière des résultats significatifs : plus de 95 % des bénéficiaires déclarent avoir clarifié leurs aspirations professionnelles, identifié leurs atouts et mieux compris leurs motivations grâce à ce parcours.

Ces données confirment que le bilan de compétences n’est pas seulement un outil d’introspection : il joue un rôle concret dans la prévention du mal-être professionnel, la construction de projets réalistes et l’accompagnement des mutations du marché du travail. Autrement dit, il répond à une double attente : aider les individus à retrouver du sens et de l’équilibre, et fournir aux conseillers et cabinets un cadre structuré pour guider ces démarches de transformation.

Un besoin d’alignement et de sens

Un non-alignement largement ressenti

L’un des constats les plus marquants de l’évaluation est la question du désalignement professionnel. Avant d’entamer leur bilan de compétences, 56 % des bénéficiaires déclaraient ne pas être alignés avec leur emploi 
Chez ceux déjà en emploi, ce taux monte à 59 %.
Même parmi les personnes au chômage ou inactives, près d’une sur deux (47 %) considérait que son dernier emploi occupé ne correspondait pas à ses aspirations.

Fatigue et mal-être au travail

Ce manque d’alignement se traduit souvent par un malaise profond. 61 % des répondants ressentaient clairement de la fatigue professionnelle au démarrage du bilan, et 24 % percevaient déjà les premiers signes d’épuisement. Dans les cas les plus sévères, cette détresse allait jusqu’à provoquer des arrêts de travail, dont 28 % liés à des causes professionnelles.
Ces chiffres rappellent combien le bilan de compétences joue un rôle préventif face aux risques psychosociaux, en permettant aux bénéficiaires de reprendre la main sur leur trajectoire avant que le mal-être ne devienne critique.

Des motivations multiples pour le changement
Derrière cette quête d’alignement, les motivations exprimées sont diverses :

  • 50 % recherchent un meilleur équilibre de vie ou de meilleures conditions de travail,
  • 25 % souhaitent rebondir après un incident professionnel (licenciement, burn-out, etc.),
  • 22 % visent une amélioration de leur rémunération,
  • et 47 % aspirent à exercer un métier qui a du sens ou qui les passionne.

Ces résultats mettent en lumière une évolution profonde du rapport au travail. Le bilan de compétences devient un espace pour redonner du sens, clarifier les priorités et envisager des choix plus en cohérence avec ses valeurs personnelles et professionnelles.

Les conditions d’accès au bilan de compétences

Le rôle incontournable du CPF

L’évaluation confirme que le Compte Personnel de Formation (CPF) est le levier principal qui permet aux bénéficiaires de réaliser un bilan de compétences, et ce, malgré le reste à charge pour le bénéficiaire.

  • 97 % des répondants ont financé leur bilan grâce au CPF (source : Évaluation d’impact du bilan de compétences, juillet 2025).
  • Parmi eux, 75 % affirment qu’ils n’auraient pas réalisé de bilan sans cette possibilité de financement.

Autrement dit, sans le CPF, la majorité des trajectoires de réflexion et de reconversion observées n’auraient probablement pas vu le jour. Cet aspect souligne l’importance des politiques publiques dans l’accessibilité du dispositif, mais aussi le rôle stratégique des cabinets et conseillers pour accompagner les bénéficiaires dans l’utilisation de leurs droits.

Le format distanciel plébiscité

Autre enseignement fort : la dimension pratique et psychologique du format d’accompagnement.

  • 49 % des répondants préfèrent le distanciel,
  • seulement 11 % privilégient le présentiel,
  • et 40 % indiquent que cela dépend des situations.

Le distanciel apparaît comme un facteur décisif : 40 % des bénéficiaires affirment qu’ils n’auraient pas fait de bilan s’il n’avait pas été proposé à distance.
Cette souplesse répond non seulement à des contraintes logistiques (temps, mobilité), mais aussi à des enjeux plus personnels. Pour beaucoup, l’accompagnement en ligne offre un cadre sécurisant, où la parole peut être plus libre et le rythme davantage respecté.

Un cadre privilégié pour la réflexion

Au-delà du financement et du format, le bilan est perçu comme un espace rare et précieux93 % des répondants considèrent qu’il leur offre un cadre privilégié pour réfléchir à leur avenir professionnel, loin de la pression quotidienne.
Cet environnement dédié, à la fois structuré et bienveillant, apparaît comme l’une des clés de son efficacité : il permet aux bénéficiaires de prendre le recul nécessaire et de construire un projet réaliste, guidés par un conseiller.

Les impacts concrets du bilan de compétences

Une meilleure connaissance de soi

Le premier effet constaté est une prise de conscience personnelle.

  • 96 % des bénéficiaires estiment que le bilan leur a permis d’identifier leurs atouts,
  • 95 % déclarent mieux cibler leurs motivations professionnelles,
  • et 95 % considèrent qu’ils ont clarifié leurs aspirations (source : Évaluation d’impact du bilan de compétences, juillet 2025).

Ces chiffres montrent combien le bilan aide à sortir d’aspirations vagues pour définir des objectifs plus réalistes et plus alignés avec ses forces.

Une ouverture vers de nouvelles perspectives

Au-delà de l’introspection, le bilan ouvre de nouveaux horizons :

  • 83 % des répondants disent qu’il a élargi le champ des possibles,
  • 77 % affirment avoir découvert des métiers auxquels ils n’auraient pas pensé seuls,
  • 86 % déclarent mieux comprendre les attentes et caractéristiques du secteur vers lequel ils envisagent d’évoluer.

Autrement dit, le bilan ne se limite pas à un regard sur soi : il offre aussi une lecture actualisée du marché du travail, cruciale dans un contexte de mutations rapides.

La structuration d’un projet professionnel clair

Enfin, l’impact le plus transformateur réside dans la construction d’un plan d’action concret. Là où beaucoup avançaient « sans cap » avant le bilan, le dispositif permet de poser étape par étape :

  • qui je suis,
  • ce que je veux,
  • où je peux aller,
  • et comment y parvenir.

Grâce à ce cadre, les projets deviennent tangibles, activables et porteurs de perspectives crédibles. Pour certains, cela signifie une reconversion ; pour d’autres, une évolution dans le même secteur, mais avec un objectif clair et réaliste.

Conclusion

Le bilan de compétences s’impose aujourd’hui comme un outil incontournable pour accompagner les évolutions professionnelles. L’évaluation le confirme : il favorise une meilleure connaissance de soi, ouvre le champ des possibles et permet de construire des projets concrets et réalistes. Plus qu’un dispositif de formation, il constitue un cadre structurant qui aide à transformer des incertitudes en perspectives et des aspirations en plans d’action.
Là où le sens au travail et l’adaptation aux mutations économiques sont devenus essentiels, le bilan de compétences apparaît non pas comme une étape ponctuelle, mais comme un levier durable d’alignement et d’épanouissement professionnel.


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Chez Opens, nous accompagnons les professionnels dans leurs réflexions et leurs transitions. Que vous soyez en quête de sens, dans une phase de reconversion ou simplement désireux de clarifier vos perspectives, notre équipe est là pour vous guider.

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